Jean Claude COURCHAY (né en 1947)

"Entre Surréalisme et érotisme onirique"

     
 


Comment devient-on cet homme là ? Si atypique, empruntant dés l'enfance un parcours hors des sentiers battus, si loin parfois des conventions et des normes familiales ou sociales. Petit garçon solitaire, décidé et attachant, adolescent volontaire, déjà doué pour les arts et la communication, homme passionné, amoureux de la vie, fidèle et d'une grande force morale...


Jean Claude Courchay est né le 16 juin 1947 au Tréport, rue Thiers, dans l'arrière-boutique de l'épicerie que tenait sa mère, épouse d'Alexandre Courchay, prêtre défroqué devenu huissier. Mais bientôt, le couple se sépare et la mère se réfugie chez des parents ou amis. Jusqu'à 7 ans, Courchay grandira de famille en famille. Puis, sa mère devenue cuisinière le place en pension à l'orphelinat Saint Charles.

C'est alors que son destin bascule : la rencontre avec Grany, sexagénaire de caractère, qui décide de prendre en main son éducation et le place chez les Frères des Ecoles Chrétiennes. Pendant  7 ans, Courchay verra sa vie partagée entre la mansarde de sa mère, les 600 m2 avenue Georges V de Grany, l'école Saint Nicolas et les vacances passées dans le Bar-Hôtel de sa tante où se côtoient matelots et filles de joie. Tout le monde aime l'enfant qui chante dans les bars le soir et à la chorale le matin. 

Ces quatre mondes diamétralement opposés le rendront très ouvert et particulièrement adaptable. Le fils de Grany étant chirurgien, il apprend très tôt que la propriété terrestre n'existe pas et que la mort est l'aboutissement inéluctable de la vie : “nous ne sommes que les locataires de notre vie”. Mais c'est aussi ce qui donnera à Courchay cette petite touche faisant de lui un être attentionné et généreux, qui ne vit jamais sur des situations acquises.           

Suit un passage au lycée d'Eu et un début en architecture chez Renaudie, Riboulet, Thurnauer et Véret, élèves d'Aretche. Jusqu'au jour où lors d'un voyage à Cadaquès, il rencontre Dali. Puis c'est la passion amoureuse avec celle qui deviendra sa femme. Il cesse alors ses études et fabrique des petits chats en laine sur les trottoirs des grands boulevards : les passants sont charmés et les petits chats se vendent si bien que le couple réussit très vite. 

Trois ans plus tard, Courchay, de par son talent, crée plus de 1000 animaux et divers objets en peluche aidé des doigts de fées de ses 80 couturières. Ils seront commercialisés sur l'ensemble de la planète. Mais très pris par son métier, les années passant, le couple se déchire. Il cesse toute activité artistique. 

Pendant 15 ans, Courchay se dirigera davantage vers les Relations Publiques, ne peignant que de temps en temps. Ce n'est qu'en 1994 que son désir de créer devient plus fort : la peinture et la sculpture l'enflamme de nouveau.  

Peintre professionnel reconnu par l'Association internationale des arts plastiques de l’UNESCO, il devient en Pologne, en 1996, à l'Exposition Universelle de Szczecin, le premier peintre français à être nominé depuis la dernière guerre et obtient le second prix classé international. 

S’en suivent de nombreuses expositions sur le plan national et international.

Il crée, en 2006, l’Association Culturelle 3A France, car il croit que rien n'est plus porteur que le partage et les échanges. 

Aujourd'hui, Courchay souhaite de toute sa passion vous faire partager sa création. Par son originalité, il nous conduit au rêve, nous séduit. Ses oeuvres sont pour vous ; empreintes de joie, de spleen, d'émotions intimes et de passion, à l'instar de la vie… de votre vie. 

 

 


Jean-Claude dans son atelier
   
 

En uniforme “Saint Nicolas” 1957
 

Créateur de jouets. Ici au Salon International du Jouet (1972)
 

la vidéo


20 mn avec Courchay







Courchay partage sa vie entre la France et le Maroc, et plus particulièrement, entre Paris, la Haute Normandie, Agadir et les côtes du Sud marocain.

L'été, il trouve son inspiration dans son atelier de Biville sur Mer, en France, Seine Maritime, entouré de nature et d'animaux ou sous les falaises magnifiques qui longent la côte du petit Caux. Paysages changeant au cours des marées et des caprices du temps.

L'hiver, il séjourne dans le Sud marocain.
Il y est l'hôte de monsieur Tarik Abaakil, propriétaire de l'Hôtel Anezi à Agadir. Cet hôtel, situé sur un promontoire, au milieu de sa baie inoubliable, offre la plus belle vue panoramique d'Agadir : sa plage merveilleuse et la ville embrassée par la chaîne de l'Atlas qui se fond dans l'océan.
Les levés et couchés de soleil sur l'Atlantique offrent à ses yeux un régal inégalable, une explosion de couleurs féériques dans cet oasis de paix et de fraîcheur.



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